Une priorité : soutenir la croissance des PME

Publié le par Fédération PRG de Charente-Maritime

affiche primaire J-M Baylet

Notre système économique doit donner toute sa place aux PME, aux TPE et à l’économie sociale, qui portent la création d’emploi et l’innovation en France.

Ceci suppose d’abord de les aider dans leur croissance, qui est la phase la plus délicate de la vie de l’entreprise et la principale faiblesse qui empêche nos PME d’être aussi performantes que leurs concurrentes allemandes.

Nous proposons deux mesures fortes :

1/ Un accès réservé à la commande publique

Aujourd’hui, seulement 11 % des marchés publics vont aux PME. Celles-ci souffrent comme sous-traitants alors même qu’elles constituent le principal gisement d’emplois, d’innovation et de compétitivité de notre économie.La France doit se doter d’une législation réservant 30 % des commandes de l’État et des collectivités locales à des PME, comme c’est déjà le cas aux États-Unis.

Cette proposition a été abandonnée en 2008, notamment sous la pression de nos partenaires allemands. Mais elle est indispensable pour assurer l’avenir de nos PME, et devra s’accompagner d’une réforme du code des marchés publics conduite au niveau européen ainsi que de négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

2/ Un accès élargi au crédit bancaire et à l’exportation

Il faut desserrer l’étau financier qui étrangle en particulier petites et moyennes entreprises. Elles subissent encore aujourd’hui l’extrême frilosité des banques, malgré la mise en place de quelques dispositifs insuffisants.

Nous proposons un accès élargi des PME au crédit, qui implique de leur réserver une part du financement bancaire, selon des axes définis avec les grandes banques et compagnies d’assurance, et ce en utilisant les ressources du Fonds stratégique d’investissement et de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Des critères sociaux et environnementaux conditionneront l’octroi de ces prêts bancaires à taux bonifiés et permettront aussi d’accompagner la mutation des secteurs en crise et l’essor des entreprises à fort potentiel d’innovation technologique.

Au-delà de l’accès au crédit bancaire, les PME doivent être incitées à exporter, car elles constituent le maillon faible de notre commerce extérieur, dont la fragilité (avec un déficit de 4 % du PIB) représente aujourd’hui le principal frein à la croissance. Afin de pallier le fait que nos entreprises exportent des produits souvent trop peu innovants, une mesure forte d’incitation à l’exportation sera prise grâce à l’extension des garanties d’assurance-crédit et la mise en place de facilités bancaires.

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