"La minute SNCF" de Marie-Pierre Brunet : la conseillère générale ne désarme pas
Le texte qui suit est tiré de Sud-Ouest
"Vendredi, 16 h 45, c'est presque devenu une habitude, élus et usagers sont sur le quai de la gare de Surgères pour contraindre le TGV à l'arrêt, tant qu'ils n'auront pas été entendus par la direction de la SNCF.
Vendredi dernier n'a pas dérogé à la règle, Marie-Pierre Brunet et Christian Brunier, conseillers généraux ; Bernard Drapeau, président du Pays d'Aunis, et de nombreux élus du territoire concerné, accompagnés par les syndicalistes CGT et les usagers (une cinquantaine de personnes au total) ont envahi symboliquement les voies, sous l'œil bienveillant de la gendarmerie.
Deux minutes d'arrêt
Le TGV 8362, parti de La Rochelle à 16 h 47, après un arrêt forcé de deux minutes, est reparti sans prendre toutefois de voyageurs. « Nous voulons prouver qu'un arrêt à Surgères est possible et ne génère pas de retard, martelait Christian Brunier, conseiller général d'Aigrefeuille, et l'action se poursuivra tant que nous n'aurons pas eu satisfaction. »
Gérard Gouet, de l'UL CGT de Surgères, appelait au renforcement de la participation pour la semaine prochaine, de nombreux élus ayant été retenus par les vœux du sous-préfet de Rochefort.
« Le dossier est au point mort car, du côté de la préfecture, on attend, chacun de son côté et, pendant ce temps-là, on n'avance pas », lançait le responsable syndical. Ce que veulent les manifestants, c'est qu'une table ronde soit organisée rassemblant la direction régionale TER SNCF, RFF, les associations d'usagers et la préfecture. La région Poitou-Charentes serait à l'initiative d'une telle réunion. En attendant, une consultation est lancée auprès des usagers. « Elle est également à la disposition des mairies, l'objectif étant d'être encore plus nombreux la semaine prochaine pour contraindre la SNCF à nous rencontrer », concluait Gérard Gouet, en appelant à un nouveau rassemblement vendredi prochain, à 16 h 45, en gare."