Marylise Fleuret-Pagnoux : "Sans le respect de votre engagement, M. le Président, vous mettez en péril l’APAPAR"

Publié le par Fédération PRG de Charente-Maritime

DSC04256Marylise Fleuret-Pagnoux est intervenue ce lundi 19 mars en session de printemps du Conseil général de Charente-Maritime. La conseillère générale rochelaise a souligné deux éléments portant ombrage à la réputation du Département : l'absentéisme de son représentant dans son mandat de vice-président de la mission locale ; le non-respect de l'engagement du Conseil général en faveur de l'APAPAR dont les perspectives d'avenir sont en conséquence menacées.

 

"Monsieur le Président , mes chers Collègues !

Le 13 mars dernier, j'ai assisté à l'assemblée générale extraordinaire de la mission locale de La Rochelle Ré concernant la révision des statuts et notamment la composition des différents collèges : nous avons pu constater une nouvelle fois que le Conseiller Général, pourtant Vice Président de la mission locale , était absent comme toujours depuis sa nomination en 2011 !!

M. le Président cet état de fait nuit à l'image du Département , ce qui laisse à penser qu'il se désintéresse de la Mission Locale qui pourtant réalise un travail important auprès de jeunes à qui nous parlons souvent de citoyenneté !

Un autre évènement M. le Président nuit gravement à la réputation et à la crédibilité du Conseil Général , c'est son désengagement auprès de l'APAPAR dans le règlement de son déficit , et dont l'action est en grande partie de la compétence du département .

En effet, en 2011, les différents financeurs représentés par leurs élus respectifs ont été réunis autour de l'administrateur judiciaire afin de trouver une solution pour aider l'APAPAR à solder son passif et à bâtir un plan de redressement crédible nécessaire à la poursuite de son action. Le 12 juillet 2011, sur proposition de Mme Imbert, il a été convenu que le Conseil général participerait à hauteur de 70% (soit 35 000€/an pendant 10 ans) si la Ville de La Rochelle et la CDA s'engageaient à intervenir pour les 30% restant (soit 7 500€/an chacune et pendant 10 ans) alors même que, et c'est important de le souligner, leurs subventions de fonctionnement ne représentent que 12 % !

Ayant eu confiance en Corinne Imbert, les deux collectivités ont donc délibéré en ce sens afin de rassurer au plus vite les salariés et le tribunal sur l'avenir de l'association. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, par courrier du 25 janvier dernier, Mme Imbert annonçait à Mr Dolley, administrateur judiciaire, que le Conseil général ne participerait qu'à la même hauteur  des deux autres collectivités sous prétexte qu'il n'était pas responsable de la dette !! Or, ni la Ville ni la CDA ne le sont davantage !

Seulement nous, Mr le Président, Ville et CDA nous voulons que l'APAPAR, qui intervient auprès d'un public rencontrant des difficultés sociales et familiales importantes, poursuive son action de prévention spécialisée du ressort de votre compétence et, à ce titre, nous vous demandons de respecter l'engagement du département pris devant les salariés lors d'une rencontre avec Mme Imbert et devant Mr Dolley, administrateur judiciaire et les élus des autres collectivités. 

Sans le respect de cet engagement, vous mettez en péril la poursuite même de l’APAPAR."

 

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