Les radicaux ne sont pas « sarko-compatibles »

Publié le par Fédération PRG de Charente-Maritime

Afin de rassurer ceux qui auraient pu en douter, notamment dans son propre camp, Jean-Michel Baylet a mis, hier matin, lors du discours de clôture de l'université d'été du Parti radical de gauche, les choses au point (1).

Pressé d'en finir avec les rumeurs de nomination d'un des cadres du parti - le Corse Paul Giacobbi - au gouvernement, le président des radicaux de gauche a expliqué que les radicaux ne sont pas « sarko-compatibles ». « Si tel ou tel d'entre nous se laissait emporter par une ambition ministérielle, ce serait une aventure strictement personnelle [...]. Il ne serait plus politiquement des nôtres. »

Une semaine après le passage des dirigeants du PS à La Rochelle, Jean-Michel Baylet a rappelé, sans oublier pour autant les divergences, « l'union historique entre radicaux et socialistes », prenant à témoin Pierre Moscovici, invité à cette université. Il a ainsi proposé la tenue, à l'automne 2010, d'un congrès extraordinaire commun en vue de reconstruire un grand parti de gauche. « Totalement favorable » à l'organisation de primaires ouvertes avant l'élection présidentielle en 2012, le président a annoncé que le PRG aura son propre candidat.


« Avec les socialistes »

Jean-Michel Baylet a également lancé quelques piques aux Verts, qui ont choisi de faire bande à part aux élections régionales. « Je prends le pari que les écologistes remettront les pieds sur terre lors des régionales et qu'ils auront loisir, entre les deux tours, de réviser leurs ambitions pour contribuer aux victoires de la gauche. »

Côté PRG, la ligne de conduite est claire : « Nous avons pris nos responsabilités avec les socialistes dans la gestion de nos régions et c'est avec les socialistes que je veux préparer nos réélections. »


(1) Le PRG s'est réuni à La Rochelle.

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