CDA de La Rochelle, un soutien à l'habitat social

Publié le par SUD OUEST

Auteur : Agnès Marroncle - SUD OUEST

A la gauche de M.BONO, Marylse FLEURET-PAGNOUX , Conseillère générale PRG et Présidente de l'Office HLM de la CDA de La Rochelle

A la droite de M.BONO, Marie-Claude BRIDONNEAU, Mairesse PRG d'Angoulins sur Mer  et 1ère Vice-Présidente de la CDA de La Rochelle

Le kilowatt-heure au mètre carré. Voici la valeur qui compte désormais, lorsqu'on construit un logement. L'objectif, c'est d'obtenir des immeubles moins énergivores et cette volonté n'est pas réservée aux programmes haut de gamme.

La preuve, l'Office public de l'habitat de l'agglomération de La Rochelle présentait hier, rue Jean-Bouyer, deux maisons de bois « basse consommation ». Ces deux nouveaux logements ont valeur d'exemple pour l'Office.


HLM « basse conso »

Tout y est combiné pour réduire la facture énergétique : choix des matériaux, type de chaudière, orientation du bâtiment, chauffe-eau solaire, isolation pensée dans les moindres détails. « Savez-vous que les volets à battants isolent mieux que les volets roulants ? », cite pour l'exemple l'architecte Eymeric Duvigneau.

Au final, la consommation dans ce T4 n'excèdera pas 42 kw/h par an au mètre carré, et même 35 kw/h dans le T5 voisin, alors qu'un classique pavillon des années soixante mange en moyenne 250 kw/h.Les 32 logements neufs présentés en suivant, hier, dans le quartier du Prieuré, tourneront plutôt autour de 75 kw/h du mètre carré, ce qui reste une performance énergétique. L'intérêt n'est pas seulement écologique, il vaut aussi pour le locataire, dont les charges se trouvent allégées.


Une convention jusqu'en 2011

Mais pour obtenir ce gain sur les consommations, il faut d'abord investir. La qualité environnementale du bâtiment se paye. C'est en partie pour aider au financement de ce surcoût à la construction que la Communauté d'agglomération a décidé de doter son office public HLM d'une enveloppe supplémentaire. « Sur notre territoire, nous soutenons le logement social, quelle que soit la société HLM concernée, en accordant 7 600 euros par logement », rappelait hier Maxime Bono, en tant que président de la CDA. « En plus de cela, nous attribuons à notre office communautaire la somme de 1, 71 million d'euros sur trois ans, pour la réalisation de 492 nouveaux logements. »

Avant de remettre les clefs de leurs nouvelles demeures aux habitants du Prieuré, Maxime Bono pour la CdA et Marylise Fleuret-Pagnoux, présidente de l'Office public de l'habitat de l'agglomération, signaient la convention 2009-2011 où figurent cet engagement de réalisation.


Les terrains des casernes

Le logement social coûte cher : 11 millions d'euros pour les 79 nouvelles habitations présentées hier dans les quartiers de Lafond et du Vélodrome.

Marylise Fleuret-Pagnoux a pris une profonde inspiration avant d'énumérer tous les partenaires financiers concernés : l'Office pour commencer, la Ville de La Rochelle qui cède le terrain, la CdA, le CIL, le Département, la Région et l'Adème, la Caisse de dépôts et consignation, l'État, l'Agence nationale du renouvellement urbain. « Tous ces noms pour vous démontrer la complexité du financement d'un programme de logement social. »

La Ville et la CDA y tiennent, au nom de la mixité sociale, de la capacité à loger toutes les catégories de population. « Mais si nous parvenons à réunir les fonds, ce qui nous manque, c'est le terrain. Fabriquer du terrain, voici une chose qu'un maire ne peut pas faire », déclarait hier Maxime Bono, visant le représentant du préfet, c'est-à-dire de l'État. De l'espace, il y en aura lorsque le 519e régiment du train n'occupera plus, entre autres, les casernes Beauregard et Mangin. Maxime Bono n'a pas raté l'occasion de rappeler les vues de la commune et de l'agglomération sur ces terrains militaires, « dans l'objectif d'y faire du logement, notamment social ! »


Publié dans Cercle Michel Crépeau

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